Esch-sur-Alzette/Belval, le 19 Septembre 2017. Le Ministère du Développement durable et des Infrastructures, en collaboration avec le syndicat PRO-SUD, le Verkéiersverbond et le Luxembourg Institute of Socio-Economic Research (LISER), présente les résultats d'une enquête menée sur 25 zones d'activités de la Région Sud. L'objectif principal est : 1) de connaitre les pratiques de déplacement et les besoins des salariés ; et 2) d'identifier des leviers d'action afin d'améliorer les conditions de mobilité vers ces zones.

"La dépendance automobile est d'autant plus forte que des alternatives à la voiture peinent à s'imposer dans ces zones d'activités, souvent situées à l'écart des centres urbains.”

- Sylvain Klein, département Développement Urbain et Mobilité au LISER

Le point fort de notre étude a résidé dans une démarche en plusieurs temps :

• en enquêtant les responsables des entreprises sur la nature des mesures qu'ils ont mis en place (octobre 2016),
• en enquêtant les salariés sur leurs conditions de mobilité (juin 2017). En parallèle, ces informations ont été complétées par un audit qui a permis de recenser de manière exhaustive l'ensemble des infrastructures de transport dans et autour des zones d'activités.

Il en ressort que la dépendance automobile des salariés est encore plus marquée dans et autour de ces zones d'activités que dans les centres urbains. La part modale en faveur de la voiture représente 88 % des répondants, alors que le covoiturage n'est pratiqué que par 8 % des répondants. Le recours aux transports en commun quant à lui est encore limité avec une part modale de 5 %.

Jusqu'ici, les mesures les plus souvent implémentées par les entreprises concernent la mobilité automobile, en adéquation avec les attentes immédiates des salariés. Avec la dégradation observée des conditions de circulation, on constate néanmoins un intérêt pour des alternatives en transport en commun.